La bienveillance est comme ces petits brins d’herbes qui parviennent à pousser entre les dalles de béton : même si on a l’impression qu’il n’y a pas de place, ce sont eux qui finissent par gagner et adoucir l’ambiance. Il est précieux de dissocier la bienveillance de ses jugements de valeur. Tous les humains la méritent. Elle n’est pas une récompense, mais une reconnaissance de leur humanité. Soyons aussi bienveillants que possible, même avec ceux qui sont différents de nous, même avec ceux que nous jugeons malfaisants. La bienveillance ne peut qu’éveiller ou réveiller leur humanité (et leur culpabilité).
De notre mieux, saupoudrons nos journées et nos rencontres de regards, gestes, paroles de bienveillance. Soyons des « bienveilleurs« , le plus souvent possible. Quand les arbres produisent de l’oxygène, quand les humains produisent de la bienveillance, la Terre et l’humanité se portent mieux.
Christophe André